
« Peur de la Mère-Patrie », une oeuvre d’Anastasia Bourlakova pour faire comprendre la peur
Anastasia Bourlakova est née à Moscou il y a longtemps (comme elle le dit elle-même) et a passé son enfance en Éthiopie, où ses parents étaient partis travailler. Comme il n’y avait pas d’école là-bas, elle est entrée à l’âge de neuf ans au retour de famille en Russie, qui était encore l’Union soviétique à l’époque. Dès qu’elle l’a pu, elle quitte son pays natal pour voyager à travers l’Europe, d’abord en Allemagne, puis, pendant deux ans, en France. Tout d’un coup, elle découvre l’existence du Québec. « Je suis venue en vacances en mars, en pleine tempête de neige et j’ai découvert que les gens parlaient français, confie-t-elle à Qui fait Quoi. Je me suis dit qu’il y avait, ici, deux choses que j’adorais, la neige et le français. Je me suis donc installée au Québec. »