Dans « Couper le cordon », Emilie Porry explore l’émancipation d’une immigrante de seconde génération
Alors fraîchement installée à Montréal après avoir quitté sa Martinique natale, Emilie Porry a assisté en 2019 à un vernissage de son ami photographe Valerian Mazataud, qui avait pris en photo les résidents des Habitations Jeanne-Mance pour mettre en lumière toute leur diversité. Un de ces clichés, montrant une jeune adolescente d’origine algérienne entourée de sa mère et de sa soeur a inspiré la réalisatrice, qui s’est décidée à produire un documentaire sur la transmission intergénérationnelle au sein des familles migrantes. Un projet intitulé « Couper le cordon », qui a vu le jour le 4 septembre dernier au terme d’une année passée à suivre dans son quotidien Sarah Bouheraoua, sujet de la photographie instigatrice. Qui fait Quoi est allé à la rencontre de la documentariste pour en savoir davantage.










